Résumé de notre voyage en Grèce
Que de bons souvenirs.
Pendant ce voyage, ma motivation pour écrire a été plutôt limitée, surtout à Ermoúpolis, où la vie semble suivre un rythme à la fois lent et profondément apaisant. Je vous écris donc un résumé quelques semaines plus tard. La tranquillité ambiante de cette île invitait à la détente.
D’abord, en septembre, le soleil : Toujours. Aucun nuage pratiquement pendant 3 semaines en Grèce. Et bien sûr, aucune pluie. Environ 26 degrés tous les jours. Ce qui permet de faire de grandes randonnées. C’est chaud, mais pas étouffant.
Sur le plan physique, mes jambes n’ont pas manqué de me rappeler qu’un séjour dans un endroit aussi charmant demande un minimum d’effort. Après cinq jours, elles se sont raffermies, signe indéniable de l’activité quotidienne. Le “centre-ville” (disons le port) était à seulement 12 minutes à pied de notre Airbnb, mais ne vous méprenez pas sur la facilité : le trajet se divisait entre quatre minutes de plat, quatre minutes en pente, puis quatre minutes finales dans des escaliers éprouvants qui nous mettent à l’épreuve, surtout en fin de journée. J’aurais pu opter pour le bus, surtout en rentrant avec des sacs d’épicerie, mais marcher restait mon petit défi personnel, une lutte contre la fatigue provoquée par Zona-man. Rester actif même quand le corps suggère l’inverse. La photo ci-bas monte la vue que nous avions de l’église la plus haute de la ville. On ne s’est pas rendu là 2 fois à pied !
Le volet culinaire reste une source d’émerveillement constant en voyage. J’ai eu la chance de découvrir des saveurs inédites qui ont ajouté une dimension nouvelle à mon expérience. L’eau de vie grecque est un véritable coup de cœur : une boisson puissante et raffinée, qui mérite d’être recherchée avec soin dans chaque coin du pays. Elle envoûte les papilles et raconte une histoire locale en chaque gorgée. Au début, j’ai eu peur de perdre la vue ! La situation s’est renversée rapidement : La blague est devenue un wow !
Côté fromages, le traditionnel fromage feta est bien présent, mais il serait dommage de ne pas goûter au San-Michael, une découverte qui nous ont particulièrement marqués. Sa finesse et sa richesse gustative méritent d’être partagées et connues des amateurs de fromages.
Malgré un euro à 1,62 dollar canadien pendant le voyage, les restaurants demeurent encore plus abordables que ceux de Montréal, mais cette différence n’apporte pas la même satisfaction qu’à l’époque où je voyageais en Europe avec un taux d’environ 1,42. Cette réalité nous rappelle à quel point la gestion économique des gouvernements canadiens influe sur notre pouvoir d’achat. Ce serait un soulagement de voir un peu plus de rigueur budgétaire, moins de dette, et des décisions plus proches du mouvement FIRE, qui prône l’indépendance financière. J’ai eu l’occasion de m’informer sur leurs retraites. En 2008 environ, le gouvernement a dû couper les pensions de 25% pour tous les retraités du pays. Imaginez un instant à quel point nos retraités canadiens seraient irrités (et dans le trouble) si la pension du Canada et la RRQ étaient coupées de la même façon afin de rembourser les dettes : les obligations d’États. On s’y approche ? Au minimum, il faut surveiller la pente de cette tendance.
Parlons de découvertes culinaires inversées maintenant. Surtout en Europe, ce que j’adore faire en voyage est de trouver des vins d’épicerie les moins chers possibles. Souvent je suis surpris. La qualité pour 4 euros est parfois incroyable. Et je peux me permettre de le jeter au lavabo si on change de ville le lendemain. Disons que celui-ci… euh… Je ne l’ai pas terminé.
Les plages de la région n’ont rien à envier aux célèbres rivages tropicaux que l’on rêve de voir. Nous avons testé trois plages différentes, toutes accessibles à moindre coût grâce au bus, 2 euros le trajet pour un confort d’environ 20 à 30 minutes. Sur place, la propreté et les infrastructures sont remarquables : des cabines de change fonctionnelles, des toilettes bien entretenues, et des zones ombragées qui offrent un refuge bienvenue face au soleil intense. Les restaurants alentour maintiennent un excellent rapport qualité-prix, proposant des spécialités locales aux saveurs authentiques qui enchantent chaque repas. Le goût méditerranéen, frais et parfumé, vient parfaire ce tableau idyllique et contribue à la magie du séjour.
Ici, des croquettes de fromage local, un 2e fromage local avec du miel et des brochettes de porc. Repas typiques à la plage.
Les chats sont partout en Grèce, particulièrement à Ermoúpolis. Je me suis acheté un petit sac de gâteries pour les “nourrir” pendant nos marches dans la ville d’Ermoupoli. Celui-ci était dans un restaurant à Athènes à 2 pas de l’Acropole. Très patient; il a été récompensé par du Kefta.
Comme toujours en Europe, j’ai vu de la roche, beaucoup de roches ! (De l’architecture) Il y a même des chats sur le site de l’Acropole. Le voyez-vous ?
Pour terminer, une petite minute d’autobus.
















