Imaginez : je prévois me marier sur une plage paradisiaque du Panama dans quelques jours, entouré de mes proches. (Geneviève en a déjà parlé ici.) Le soleil caresse l’océan, les vagues murmurent des promesses… tout semble parfait.
Les deux premiers jours avec mes beaux-parents et Geneviève, passés entre piscine et Piña Coladas, sont idylliques. Mais au troisième jour, une douleur lancinante s’installe sur mon flanc gauche, suivie de cloques rouges en grappe.
Diagnostic : zona. Temps de guérison : indéterminé.
J’ai mal durant tout le voyage à partir de ce moment; très mal. Durant les 3 ou 4 pires journées, je me surprends même à ne pas être capable de mettre une tranche de pain dans un grille-pain tellement le rayonnement de la chaleur m’incommode! Je survie, entouré de mes amis qui me permettent d’oublier un peu mes souffrances en venant me retrouver souvent à l’ombre pour jaser ou jouer aux cartes. (Merci la gang! Vous avez été super avec moi.)
Le retour à la maison
Le plan était pourtant simple : dès notre retour du mariage, le condo devait être mis en vente sur DuProprio le premier lundi; le 14 avril. Tout était prêt – photos, description, évaluation. Cette vente, clé de voûte de notre tour du monde, est reportée.
Aujourd’hui, l’espoir renaît : les symptômes s’atténuent. Le sommeil revient doucement; les 3 dernières semaines à ne pas dormir ont été difficiles. Mais je désire retrouver toute mon énergie avant d’afficher l’annonce. Les négociations immobilières demanderont une concentration maximale, surtout face à d’éventuelles offres hostiles.
Je vous tiendrai informés ici même dès le lancement officiel. D’ici là, croisons les doigts pour que ce maudit zona devienne vite un lointain souvenir du Panama…
Bonne chance Steeve avec la fin de ce zona!
Tu es fait fort mon Steeve.